Je comprends que ce n'est pas tant le lieu en lui-même qui nous intéresse que la possibilité de le présenter facilement en utilisant quelques sens. Notre travail doit être en effet réalisable par des apprenants en FLE de niveau A1/A2.
Je change de casquette: je ne suis pas prof de géo dans cette histoire mais future prof de FLE qui expérimente un projet pédagogique qu'elle destine à des apprenants (bonjour la schizophrénie cette année!)
J'abandonne le J4 et je choisis Notre-Dame de la Garde, en relevant le défi de ne pas tomber dans le piège de la carte postale.
Ce blog présente quelques expériences pédagogiques que j'ai menées avec mes élèves du collège Vieux Port à Marseille, en cours d'histoire et de géographie. Tels de petits Phocéens accostant dans le Lacydon, les élèves de Sixième et de la Classe d'Accueil donnent à voir leur collège et le quartier du Panier à travers des déambulations dans l'espace et dans le temps. Suivez les guides !
mercredi 30 novembre 2011
samedi 12 novembre 2011
Ethnoblog#2 Vieux Port
En direct du centre cosmogonique de Marseille
Nous n'avons pas regretté d'avoir du repousser notre première sortie pour cause de pluies diluviennes! Le vendredi est en effet LE jour où il faut aller au Vieux Port puisque c'est le jour du fameux marché aux poissons. Et en ce 11 novembre, il y régnait une ambiance particulière: au loin, flottait le drapeau national, accroché à la basilique Notre Dame de la Garde, brillant parfois sous un soleil timide. Un vieux monsieur fort en colère, vêtu d'un uniforme militaire et bardé de médailles, nous expliqua en pointant du doigt la Bonne Mère qu'elle fut libérée en 1944 par les Algériens de l'Armée d'Afrique et que cette France ingrate ne leur rendait pas assez hommage. Difficile d'en placer une et de lui rappeler qu'on célébrait l'armistice de la Première Guerre mondiale, pas de la Seconde...
Ce ne fut pas la seule rencontre pittoresque de cette matinée, et j'ai pris beaucoup de plaisir à jouer les grands reporters avec mes comparses, chacune munie de nos appareils divers et variés (caméra, appareil photo, i-phone pour enregistrer)...
Le plus dur reste à faire (bien qu'affronter les pêcheurs du Vieux Port qui ne veulent pas être interviewés n'est pas non plus chose aisée) : traiter toutes ces données, qui mériteraient un blogue à elles seules.
Et m'attaquer toute seule au lieu dont je me charge pour notre blogue (caméra+i-phone, tout en interviewant...)
Nous n'avons pas regretté d'avoir du repousser notre première sortie pour cause de pluies diluviennes! Le vendredi est en effet LE jour où il faut aller au Vieux Port puisque c'est le jour du fameux marché aux poissons. Et en ce 11 novembre, il y régnait une ambiance particulière: au loin, flottait le drapeau national, accroché à la basilique Notre Dame de la Garde, brillant parfois sous un soleil timide. Un vieux monsieur fort en colère, vêtu d'un uniforme militaire et bardé de médailles, nous expliqua en pointant du doigt la Bonne Mère qu'elle fut libérée en 1944 par les Algériens de l'Armée d'Afrique et que cette France ingrate ne leur rendait pas assez hommage. Difficile d'en placer une et de lui rappeler qu'on célébrait l'armistice de la Première Guerre mondiale, pas de la Seconde...
Ce ne fut pas la seule rencontre pittoresque de cette matinée, et j'ai pris beaucoup de plaisir à jouer les grands reporters avec mes comparses, chacune munie de nos appareils divers et variés (caméra, appareil photo, i-phone pour enregistrer)...
Le plus dur reste à faire (bien qu'affronter les pêcheurs du Vieux Port qui ne veulent pas être interviewés n'est pas non plus chose aisée) : traiter toutes ces données, qui mériteraient un blogue à elles seules.
Et m'attaquer toute seule au lieu dont je me charge pour notre blogue (caméra+i-phone, tout en interviewant...)
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